C. me dit vendredi qu'il va à Lisbonne. J'en profite pour lui fourguer un morceau de Parmigiano bien de chez nous pour Killy.
Qui me téléphone aujourd'hui.
Quel plaisir !
Killy est une de ces personnes bienfaisantes: jolie à croquer, portant haut ses origines métissées,qu'elle additionne- amour aidant - des origines juives de son amoureux.
Killy est la plus délicieuse des secrétaires avec lesquelles il m'ait été donné de travailler. Elle me bluffait - alors que nous travaillions 14 heures par jour, rue de Genève - et que je lui demandais, à 17h25 "Killy, aurais-tu la gentillesse de..." elle, avec une ravissante pirouette "bien sûr, Hanka, mais demain, car là, je dois partir pour mon cours de danse". Avec un sourire à décrocher les étoiles, et une fermeté qui ne laissait place à aucune négociation. Elle savait, Killy, qu'il y avait une vie en dehors du boulot.
Depuis, Killy est partie à Lisbonne, elle termine son mastère en RH. A distance.
Et de savoir que nous sommes son meilleur souvenir professionnel, et surtout qu'elle s'est mise à ces études grâce à nous, me comble. De joie. de satisfaction sincère. de fierté. Le lui ait dit, d'ailleurs, citant Dorotka: "je suis fière de toi". Oui, Killy, je suis fière de toi. Et je suis fière, aussi, de cet héritage que nous semblons t'avoir transmis, que la GRH, c'est avant tout une question de personnes. Et de respect.
Merci pour ce bol de fraîcheur. Oui, nous resterons en contact, maintenant.
Et ce soir, petit souper avec M. et Majka. Me suis lâchée, comme je le fais rarement avec des collègues. M., qui a l'intelligence du coeur. Qui décrypte les gens, et n'en pense pas moins. Marco est fidèle et juste. Prochaine étape: que Marco termine ses études. Mais cela prendra une autre soirée.
J'aime peu de choses tant que faire re-démarrer des jeunes, les aider à voir leurs possibles et les pousser à atteindre leurs étoiles.