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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 01:13
HR-Xmas-2007-009-copie-1.jpgLe côté chiant des blogs, c'est qu'on ne sait jamais qui vous lira. Il y a quelque chose de  la confidentialité qui est ingérable.
La vie va, ici, et à part la question répétitive "et toi, où en es-tu de ton, contrat ?", je me trouve plutôt bien.
Je le dois à Ula et aux Polonais, et à notre "tribu", aussi.
Car comment appeler autrement cet étrange assemblement de personnes, francophones pour la plupart - et cela doit être un élément essentiel du sceau - qui s'aiment, certainement, se respectent, et font attention les unes aux autres ? Car cela file dans tous les sens.  Du commentaire rapporté "il faut qu'on sorte un peu Hanka, qu'elle s'aère" au "oui, j'ai mangé avec lui ce midi, ç'avait l'air d'aller".
Les pans de vie à gérer sont multiples, plus ou moins lourds.
Des enfants P. que nous prenons en charge dimanche après-midi, parce que leur maman s'est fait opérer mardi, et que nous voulons donner un peu d'air au papa, à ces ruptures-divorces avec enfants- où notre ami n'en peut plus de la tension qu'il suscite en lui. A ce drame familial atroce; dont nous ne pouvons être que des témoins. Empathiques, peut-être, mais démunis.  Des mots ou pas de mots. Des gestes, des silences, 50€ pour pallier au compte bloqué, ...
En termes d'aération, ils m'ont emmenée à la mer, samedi.  Assez vite, nous avons pris chacun notre chemin.  C'est vrai que j'en avais marre de les ralentir.  Mais quel plaisir de marcher seule, en bordure de ravin et de mer, et de se retrouver ensuite !
                                                                                    
HR-Xmas-2007-028.jpgmercredi soir, 27 février

Nous sommes retrouvés chez moi, ce soir, à quatre.
Le "kern", finalement, sans doute.
Parce que certains allaient courir à la Citadella, et que, l'occasion faisant le larron, je pouvais partager mon solde de souper de mercredi dernier. Meilleur que mercredi, probablement, mon tacchino aux potirons,  précédé d'une "pure salade macrobiotique", parce qu'additionnée de graines et de Gomasio. ;-))
Jolie soirée, jolie musique fournie par JL, comme d'hab.
Et déjà je les vois disparaître de mon horizon parmesan pour le w-end suivant, et je me demande ce que j'en ferai.
Non que les occasions manquent, que les rendez-vous soient pris ou à prendre, mais ce ne sera pas la tribu.  
Me sens, ce soir, appaisée, malgré le mail assassin de Dirk, l'occasion loupée à EUROPOL - merci la poste italienne .
Le futur est devant moi, malgré tout.
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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 23:49
Bien présomptueux; comme titre... mais je n'en vois pas d'autre.
Anne et Jean-Lou achetaient ce soir le vin pour demain, et me l'amenaient, pour qu'il chambre d"ici-là.
Vers 8h, Anne me téléphone pour me dire que Jean-Lou est déchaîné, qu'il a faim, et qu'il est allé chercher qques bricoles à mettre dans mon micro-ondes.
Peu de temps après, ils arrivent.  Avec, en plus du vin pour demain, et du PQ que j'ai demandé, deux poulets rotis, une baguette, et du fromage de chèvre.  Et puis, le Barbaresco 2003 sera parfiat avec cela.
Jean-Lou coupe le poulet pour demain - à la hussarde - , me reproche mon wok en téflon, qu'il considère griffé - il l'est à peine ! et "comme c'est toxique" (Jean-Lou est toxicologue).
Nous improvisons une table, c'est vrai que le Barbaresco - l'un de mes vins préférés - est délicieux.  
Le poulet fristouille, Marie-Cécile m'appelle pour me remercier du jour passé ici.  C'est vrai que c'était un plaisir de les recevoir, avec Brigitte, sa soeur, et Olivier, son fils.  Que j'aime beaucoup.
L'ange de Brigitte^pend déjà dans l'embrasure de la porte.
Lorsque je raccroche, Jean-Lou m'annonce que Christophe a demandé si cela me dérangerait qu'il vienne, et qu'il a répondu, que non, certainement pas.  Ce qui est vrai.
J"ai encore eu Blanka - qui ne viendra pas samedi -  et Ula.
J'ai dit que Jean-Lou me rajeunit de 20 ans. Les années étudiantes ou juste après, quand nous avions déjà les moyens de recevoir à la maison, avec une bouteille de vin.  Ce n'était ni du Brabaresco, ni le délicieux presque Chateauneuf - mon vin préféré, là -  apporté par Christophe.  Mais il n'y avait pas d'heure.  "jamais un copain de trop dans l'équipe à Jojo". 
Et là, j'aime ma maison.  Ma maison bordel. Ma maison ouverte. Ma maison habitée, comme dit Anne.
Et demain, ce sera le bordel, je le sais.  Et samedi aussi.  Mais les amis se sentent bien ici.  Je le sais. 
Et si je suis fatiguée, ils se débrouillent.  C'est un peu la leur.  
"la maison du Bon Dieu", dit Jean-Lou.
Et ça, c'est ma joie.
PS:

être la maison du bon Dieu

  1. Maison hospitalière ouverte à tout le monde.
ouaip.  tout le monde est un peu exagéré...
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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 15:45
Au début de cette histoire, soit en mai 2005, j'avais commence ces "chroniques parmesanes", un peu pour raconter: le débarquement ici, Parme, l'Italie... à ceux de mes proches qui ne les connaissaient pas; et un peu aussi en mémoire de Stendhal ;-)).
Avec le temps, c'est devenu une espèce de journal, transmis aux mêmes par e-mail.   
Afin de garder la trace tout ce qui coule et sèche ici, j'ai décidé de poster ici celles que je retrouverai, malgré la mort sous les coups de l'orage de mon PC perso.
Voici donc les dernières, à la suite de la chronique d'aujourd'hui.
Si vous lu les mails, vous pouvez tranquilement passer les articles jusqu'au 15 octobre.

J'ai donc re-perdu les 10 kg que j'avais regagnés depuis l'été passé.  En fait, je chevauche sur cette dizaine depuis une semaine, mais bon, cela semble visible, étant donnés les commentaires de certaines collègues.
"mais tu portes un pantalon ?, tu ne portais pas de pantalons, avant "  -et la réponse d'autres, participant aux comparaisons: "mais si, elle porte de pantalons, Hanka".  Ce qui est vrai, je n'ai jamais cessé d'en porter. 
Mais elles peuvent difficilement me demander si j'ai rasé ma moustache. Comme lorsque qque chose change chez un homme, et qu'on lui pose ce genre de questions, pour finalement arriver à la conclusion qu'il ne portait pas de lunettes, avant...
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Bonjour mes amis,

Ce qui suit est écrit cette nuit à 2 h du mat ‘, et revu (je me mefiais qd meme un peu, et tenais a passer la censure ce matin) et continue la maintenant.

Vous me pardonnez tjs le manque d’accents ?

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Là, c’a ete ma journee !

Je ne vous ai pas raconte la soiree d’hier (jeudi, donc).

Alexandrine (chef d’admin) avait invité toute l’unite RH a l’apero pr feter le 250e recrute.  Je vais refaire les calculs, mais bon…

 Je decide d’y aller.  Tant qu’a y aller, autant faire voir que je suis la.  Invitation pr 19h30, j’arrive a 20h15.  Pr un apero dans un bar, cela me semblait d’assez bon ton.

Qui vois-je a la grande tablee ? a part l’equipre recrutement, Marco, Valentina et… la duchesse en personne.  On refait un tour de Prosecco (Marco L s’en occupe), la duchessa leve son verre, « again » dit-elle, en me regardant.  Moi, la fixant tout droit dans ses yeux globuleux (la, j’exagere, allez, ses yeux ronds ), je me fends d’un « yes, to Jan-Paul, to the team, and to Alexandrine who offers this drink ».  tranquille.  On trinque. Je  passe une assez bonne soiree avec Kirsti, parlant de Capuera, d’Afrique et de Bresil.  De parents terribles.

Je ne vous avais pas dit que Catherine ne me voyait plus, dans les couloirs.  Aujourd’hui, je la croise au rez, et j’ai droit à mon sonore et souriant « bonjour Hanka, comment allez-vous ? » « Très bien, merci Catherine, et vous-même ? ».  Dans ma Ford intérieure, je hurle de rire . avec mes sabots a paillettes ;-)))

 Hier, Claus m’avait invitee a diner ce vendredi – petit souper sympa : the Villamars, Bernard B. et Jean-Lou.

Mais les Verloos avaient une baby sitter, et proposent l’apero.  Via Farini, au Tabarro. 

C’est sympa, ces aperos de fin de semaine, ou vient qui veut, avec qui il veut .  On y rencontre des gens improbables.

Ou, apres manicure de ma main droite (la gauche ayant été faite hier) je prends qques verres, avec Jean-Lou et d’autres.

 Ah oui, la manicure :  Carlo, le coiffeur, me dit jeudi qu’ils ont engage une manicuriste.  Asiatique .  J’y vais donc le soir.  En 45 minutes, je sais TOUT de son couple qui a 19 ans, bien des avatars, et me vois gratifiee, a mon depart, de « je n’ai pas vu le temps passer, c’est bon de pouvoir se confier ».  Mes interventions s’etaient limitees, bien sur,  a une dizaine de « mhh…. »  « si, certo… », ou encore « ma non sempre… ».  La plus longue « ma vale la pena di impegnarsi ».  

Lorsque ma 2e main fut finie vendredi, Carlo se penche vers moi et me murmure « com’e, la manicure ?  perche mi fido al suo parere ».  Je lui ai repondu que c’est OK, mais que je lui dirais dans 2-3 fois.  Faudrait pas qu’elle me le fasse a chaque fois, qd meme.

Ceci dit, ce salon me convient vraiment.  Ils sont charmants, gentils, simples, droles, normaux.  Non, ce n’est pas Aveda, mais on ne peut pas tout avoir. Le relations y sont extraordinaires de chaleur humaine.  

 Retour au Tabarro vendredi.  Nous nous eclipsons – ce qui, avec Jean-Lou prend +/- ½ heure, vu que tout Parme le connait.

 Souper vraiment tres sympa chez Claus.  JL n’arrete pas de parler, sauf qd il joue de la guitare (avec Claus a la flute) ;  sans doute  l’onglet qu’il tient en bouche l’en empeche-t-il .

Belle, belle musique.  Claus est un puits de science pr ce qui est de la musique du XIIIe au XVIIe siecles.

 Retour au centre, ou je devais recuperer mon velo.  Passage « oblige » au Tonic, ou j’accepte le Mohito que m’offre tjs le meme Jean-Lou, et ou ns retrouvons Didier et qques autres.  Passablement etonnes de me voir, a 1h30, descendre mon Mohito devant le Tonic.

C’est bon, le Mohito.  Pas autant que la Caipirinha, mais bon qd meme.

La rue du Tonic est noire, comme l’est la via Farini.  Genre rue Neuve 1er jour de soldes.  C’est juste la movida, a Parme…

 

La movida parmesane s’étend des numeros 7 à 19, puis 29 à 32 et encore 41 à 45 de la strada Farini.  Plus quelques bars dans les rues avoisinantes.

La rue est noire de monde, les gobelets en plastique jonchent le sol, la musique sort de chaque bar.  Chacun d’eux avec sa specificite musicale, bien sur.

C’est un soir comme celui d’hier que Marco avait mis ¾ d’heure a arriver chez moi ;-))

Je n’ai plus l’âge de trainer dans les bars, mais je passe vraiment d’excellentes soirées ces temps-ci.

 Ce soir, party chez Pilar.

Ce sera plus gentil, moins musical, avec des enfants.

Pilar, dont le contrat n’est pas renouvele, alors qu’ils viennent de terminer l’amenagement du super appart qu’ils ont achete a Parme.

 Lundi, Jean-Lou a 35 ans, je fais un petit souper surprise .  L’ennui, c’est que je ne connais pas ses meilleurs copains musiciens.  Mais je vais tenter de me limiter a 8, question de pouvoir etre assis a table.  Nicole, j’aimerais vraiment que tu puisses le rencontrer, ce mec que je trouve devoir etre rembourse par la securite sociale.  Et avec qui j’ai cette jolie relation, entre grande sœur et copains d’enfance.  

 

Bon, sus a mon w-end : courses pr lundi, acheter MindManager, preparer ma formation des semaines prochaines sur l’evaluation, demain la messe et des cappu via Cavour s’il fait beau – il fait tjs superbe, l’automne habille les arbres de couleurs.  Il fait frais le matin (16°).  Je me sens bien a Parme.  J’irais bien y boire un cafe avec vous.

 

Je vous embrasse, bon w-end a vous tous.
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Pcque si je m”y mets maintenant, cela fera trop tard.

Alors, juste un petit rapport d’activité de la semaine écoulée :

 Mercredi dernier, « concert » de collègues au « Tonic » : assez sympa, partie avant que la fete ne se dechaine

  • Jeudi : concert de la chorale de Claus, au Palazzo : super, vraiment.  Comme ils ont epuise le budget « 5th anniversary, Parma week », et n’ont meme pas été foutus d’offrir une fleur aux solistes, je suis en train de monter que CGL leur dedicace une superbe photo, je fournis le papier photo et le cadre, a aller chercher demain. Panier de crabes, mais le concert était super, et les gens vraiment sympa.
  • Vendredi : « sto lat » avec beau montage floral par les Polonais d’EFSA ; le soir : relache
  • Samedi : anniv . merci pour les vœux, j’ai vraiment apprécie chacun d’eux. journée entre courses et telephone ; 21 personnes le soir, Majka & moi comprises.  Qques desistements en cours d’apres midi et de soiree, mais sympa, pas trop tard, car concert africain apres.  Sur lequel j’ai fait l’impasse, bien sur, pretextant les derniers invites qui trainaient ici.  Mtnt c’est plein de fleurs.  A part le tapis de chips dans la ‘chambres des enfants », appart presque normal
  • Dimanche : cool
  • Lundi :  jolis cadeaux + gateau des collegues HR ; le soir, souper chez les Monnart ; gentil, entre derision, desespoir et amitie.
  • Mardi : encore 2 rosiers au bureau, + cafe avec Anne T. et une bouteille de Wisniowka de Bart ; ce soir « ballo biblico » : en fait, des danses israéliennes, commentees, basees sur les Psaumes et les rites juifs.  Franchement interessant, gai, bien en mouvement (je degoulinais), sans parler de la presque heure de velo aller-retour pr y aller et en revenir.  Une bonne chose.  Ensuite, souper avec Marta chez moi.  Elle est positive sur CGL.  Assez raffraichissant. Nic : elle voudrait te parler ou te voir, si vous arrivez a connecter vos horaires.

Voila.

Merci pour chacun de vos telephones –mails-messages-sms.  C’était bon de vous avoir autour.

Merci de transmettre a Dominique S., et de me renvoyer son adresse mail.

Je vous embrasse affectueusement


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Il y a des jours où la vie est bien faite.

Bien que j’aie accepté, dans un premier temps, un apero avec Claus et Sylvie, j’ai fini par leur envoyer un texto comme quoi j’allais cuver ma mauvaise humeur à la maison.

A peine arrivée, soupe passée mais pas mangee, Teresa O. m’envoie un mail comme quoi elle a une reunion a Rome les 22-23/11, et si nous passions Y le w-end ensemble ?  Ensuite, elle m’a appelée, et ns avons passé un bon moment au téléphone.

Je me demandais justement où j’allais passer un w-end bientôt.  C’est bien l’hospitalité et les fetes a Parme, mais je fatigue…

A nous Maria in Trastevere, piazza Navona, Campo ? dei fiori ?,  et ces autres endroits que je ne suis pas encore arrivee a voir.

Teresa n’a jamais été a Rome, elle s’en fout de ce qui est à voir (pense emmener sa maman au Vatican pr ses 80 ans, donc cool…), et nous voir plutôt trainer dans Rome et boire du vin .  Moi, ça me va.


15 octobre 2007
L’anniv de Jean-Lou, un pur délice.  Apres qques chipotages pr tenir la surprise, ils étaient tous la avant lui.  Tellement surpris, qu’il en est resté coi pdt qques minutes.  On ne le lui avait jamais fait !  35 ans ,  et jamais une surprise de ce type. Reinhilde : « et bien, il te faut bien ça pr que tu te taises 5 minutes ».

rozne-stare-i-pamiatkowe-234.jpg 
Le menu, finalement, était très polonais : barszcz, klops, kalafior z buleczka (je pense que la dernière devait remonter à 10 ans), pommes de terre sautées au romarin, restes de chutney aux reines-claude de l’été, et tarte tatin.  Le coup de la tarte tatin, là, c’était croquignolet.

Je n’en avait jamais fait, et lundi matin, j’avais un mal fou à faire caraméliser le sucre.  Finalement, je la remets au four après le repas, l’oublie bien sur.  Lorsque j’ouvre le four, il fume, certaines pommes sont pas tant caramélisées que noircies, et Jean-Lou accourt dans la cuisine en criant : «  la madeleine de Proust, ça sent la tarte tatin de ma maman !!!! ».  il était aux anges.  Tellement, meme, que le lendemain, son texto de remerciement me disait « tu es un ange ».  j’ai bien aimé ,-))) lolll.  J’ai la présomption de croire que, dit par Jean-Lou, ce n’est pas gratuit.

Par ailleurs, très jolie rencontre avec Melanie, Irlandaise, ex-copine de Jean-Lou.  Nous avons vraiment flashé, réciproquement.  En plus d’être eco-toxicologue, elle est prof de yoga. Très belle petite jeune femme. Je trouve dommage qu’ils renoncent, à cause de la distance.  Si j’étais vraiment un ange, je verrais ce que je peux faire, mais bon, je ne suis pas vraiment un ange.  Enfin, je ne sais pas lolll.

J’avais dit « à 23h, c’est fini », vu ma présentation du lendemain – j’avais vraiment fait gaffe à l’alcool – et les interviews de Jean-Lou.

A 23h, c’était la jam à tout va, ici. preuve à l’appui. Et là, je n’avais pas prévenu les voisins ;-))) 

Pour la première fois de ma vie, je les ai tous virés à 23h30 !!!  qu’en dites-vous ?  Eux ont continué un peu en ville, enfin, ceux qui étaient en état, car les vins et les pousse-caffé avaient coulé à flots ;-)).

 Voilà.  La présentation a été à peu près, j’ai tout revu aujourd’hui. Demain une, vendredi deux, si je me souviens bien.

Au boulot, pas drole, mais ca va.


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9 septembre

En vitesse.  Je rentre d’un pt resto avec Claus et Sylvie (je vous passe les autres, plus anecdotiques).  Le mail me le proposant est venu comme une benediction, alors que j’etais en route pr aller voir Blanka.

Je situe : Blanka, Polonaise, mariee à un italien, à Parme depuis 30+ ans ; 61 ans, ex-actrice, qui a gardé de cette carriere (avortée) un port de reine, des grands yeux noirs marqués d’un grrrrosss trait noir, et une attitude de diva ; y compris sur son canapé datant probablement de son arrivée a Parme.  Seule la couverture – dont le roquet est le principal bénéficiaire -  doit avoir changé.  Je ne sais pas pq elle s’est entichée de moi, mais voilà, c’est fait.  Elle m’appelle souvent, demande à ce que je vienne la voir.  Moi, je dis que je la rappelle, et puis j’oublie.  Voilà t’y pas qu’elle sort de cure de désinto (alcool).  Hier.  Je dis que je vais la voir cet aprem.  5 telephones, au moins, sans compter ceux que je n’ai pas pris.  Jusqu'à ce dernier, qui me dit qu’elle ne peut pas sortir sans moi.  ‘ Et ou donc veux-tu aller ?’ lui demandai-je naïvement .  « Na male jasne » me répond-elle, soit « boire une chope ».  estomaquée, moi.  Et de fait, dès ma sonnette, elle accourt, munie du roquet – j’avais pas l’air con, moi, avec ma plante pour personne sortant de l’hosto – et nous voilà parties.  Plus vraie que nature, elle me confirme que nous allons bien boire une chope.  Moi : « moi, je ne bois pas de bière » .  « et tu bois quoi ? » « de l’eau ».  « ??? de l’eau ».  « oui ».  « ah ,mais je ne pense pas qu’ils aient de l’eau, là ».  Moi, tjs aussi naïve « s’ils ont de la bière, ils auront bien de l’eau » .  Elle me laisse le chien, et entre dans un infame caberdouche – « kiosk », en fait, d’où elle ressort fière, me disant que nous allons nous installer sur un banc.  Nous nous asseyons effectivement sur un banc – bande médiane entre deux voies rapides – et elle me dit « je ne t’ai pas acheté d’eau ».  « ??? » «  je t’ai acheté une bière ».  «  Je ne bois pas de bière ». «  désolée ».  Suivent une dizaine de minutes à la recherche de son ouvre bouteilles dans le fond de son sac.  Sans succès.  Je tente bien un « tu vois, c’est que tu ne devais pas la boire ».  « Tu ne me connais pas, ma chère », sonne la réponse assez cinglante .  Ni une ni deux, de quelques coups bien assénés sur la poubelle publique, voici la bouteille – genre 1/2L au moins -  ouverte.  Roulala.  Je vous passe sa déception qd je lui ai dit que je ne restais pas dîner avec eux, bénédissant, en mon fort ( !)  interieur le brave Claus qui m’invitait a diner. La cerise sur le gateau : le « sois mon ange gardien », asséné lorque je prenais congé.

« Et c’est ton contact parmesan ? » me demandent mes amis auxquels je racontais ces péripéties au diner.  Mieux vaut en rire.

 Sinon, passé l’après midi à velo : essayé de voir la Chartreuse de Parme.  Elle se trouve au sein d’une …prison .  Ironie du sort pour vous Belges : au sein de l’école d’administration pénitentiaire.  Mais visitable jusqu'à midi seulement.

J’ai donc tourné, un peu en campagne, un peu en ville, trouvé un marche, où j’ai acheté des bricoles, pour les IMC, pr la prévention des cancers, des goodies calabrais, … J’y ai perdu un peu de sous, gagné quelque couleur, et le sentiment d’avoir bougé un peu .

A la messe, Don Luciano cite « Zorba”.  « Vous avez lu Zorba le grec ?  Qui a lu Zorba le Grec ? » Je lève le bras, comme une grande, et le rétracte derechef : j’étais aussi la seule.  « Bon, il y a au moins une personne ici qui lit des livres intéressants.  End of story.  Ah oui .  Cette nuit, j’ai revé que je me faisais virer d’une…église. A mon corps défendant, faut-il le préciser.  Loll.

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5 septembre

Juste un mot, en vitesse, il est 1h du mat’

Valentina m’avait annoncé son intention d’une visite speciale « armoires de cuisine » pour aujourd’hui.  Que j’ai acceptée avec gratitude.

Et ce soir – enfin, ce matin -  je trouve : une exposition de quelques 10 semaines de « entremets au chocolat », pures proteines, a cote de « petit dejeuner cacao », tjs fort en proteines, bien en evidence sur les etageres .  Ce sera encore galere pr retrouver « mes petits » au radar, mais les armoires de cuisine blinquent de partout. J’ai eclate de rire toute seule en voyant ce que mes reserves sont devenues.  Passe.  Ce matin, cette conversation avec Valentina – que definitivement, j’aime bien -  « j’ai de la chance avec les gens chez qui je travaille, ils sont tous sympa ».  Et moi « tu parles, regarde-toi, comment tu es, tu les choisis aussi »  Un cadeau, je vous dis.

Retour de Porticello – Sylvie M.  – demain, ils (Sylvie, Claus, Bernard, ….) vont courir a la citadella, et moi, je les attends avec vodka – et eau -  post effort.  Parme a de beaux restes.
Qui effacent les frustrations du boulot.
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4 septembre

Je vous ai déjà un peu raconte ma derniere visite : Lise Penne et Tarik.  Et mes questions par rapport a cela.
Je vous livre ici son post-it de dimanche (les italiques sont de moi):
« Salut hanka ;
9 août

J’espere que tu as passe une bonne soiree (bbq a Porticello).

De notre cote, tout s’est bien passe.

Nous n’avons pas trop ose nous servir dans le frigo par peur de te priver… (no comment)

Cela te fait-il plaisir de « bruncher » avec nous demain lorsque tu rentres de la messe ? que faut-il te laisser dans le frigo ? »

Il est bien entendu qu’ils s’étaient bien servis dans le frigo, tant pr le souper de la veille que pour le brunch, bien sur.

Pas de probleme avec ca, je leur avais dit de le faire, je trouve juste le petit mot rigolo.  Et assez typique des jeunes de ces années.

 Dans le rayon « bonnes nouvelles », j’ai eu un telephone de Zosia Klopotowska de New York.  Notre dernier contact telephonique remonte a juste apres le 11 septembre.  Depuis rien, malgre mes nombreuses tentatives de les retracer.  Retrouve une filleule aussi, par la meme.  Marysia, 25 ans.

J’en suis tres tres heureuse.  Zosia est vraiment qqu’un d’important pour moi.

 Au boulot : ca tourne +/-, sinon la nouvelle de la non-prolongation d’une excellente scientifique. « decision politique » dixit la duchessa. 

L’un de vous connait-il ce poeme, dont je ne me souviens ni de l’auteur ni du titre ; il date de l’immediat apres-IIe guerre mondiale ?.

Il commence ainsi :

« la peur s’était abattue sur la ville comme une epidemie.

La peur creusait autour des regards des sillons noirs. »

Je le cherche parce-que c’est a propos, aujourd’hui, a l’EFSA.

 Sinon, un ou 2 petits soupers par semaine, mon premier w-end « vide » a Parme, c’est entierement OK.

Valentina est une reelle benediction.  Son esprit d’initiative me fait perdre un peu de temps pr retrouver mes affaires, parfois, mais bon, par contre il fait propre, et je range, pour profiter d’un appart aussi bien tenu.

 Le vendredi 28 septembre soir, qui est disponible ? A suivre ,-)).

 Je vous embrasse et, si c’est le cas, vous souhaite une bonne rentree.

 Hanka

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Il a plu, aujourd’hui.  L’effet « savonnée » prend ici tout son sens : longues stries blanches mousseuses le long de la large Via Fratti ; et comme son, une pluie battante qui frappe sur les velux.  Impressionnant.

La grande nouvelle du jour : Valentina : la dame qui va venir nettoyer. Moldave, avec un delicieux accent russe.  Elle a passe qques heures ici, et malgre mon w-end de nettoyage acharne, je vois vraiment la difference ! – elle a dit, Bogna, « on voit que l’appart est propre », mais apres son passage,  ca blinque de partout, y compris dans le debarras.  Je n’ai tjs pas vire Silvana, qui s’est empressee de disparaitre, mardi dernier, avant de me laisser le temps d’arriver ;   Partie remise a vendredi, 8h30. 

Bonne soiree, avec qques collegues – filles, a l’origine (poisson-legumes).  Dans le resto voisin, il y avait une table de 5 garcons de l’EFSA.  Nous allions de l’un a l’autre.  La aussi, qques gouttes de pluie nous ont fait emigrer vers l’interieur.  

Tiziana : on promet du mauvais temps jusqu'à lundi.  Tant pis. Ca va varier entre: “temporale – nuvoloso – poco nuvoloso – pioggia debole”.  Pourrait etre pire encore, on verra bien.  J’ai des parapluies, prends des chaussures et un imper, des vetements legers, legers, et un pull. L’hotel a confirme. Ne prends surtout ni essuies ni ce genre de choses, c’est fourni, de meme que des produits de toilette de qualite ;-))

Ma liste de courses suit.

Contente de ma journee – y compris une sieste d’une ½ heure, sur ma chaise de bureau, je commence a y exceller, merci maman ! – je vais dormir, avec Montedidio.  Vraiment tres joli.  Non, ce n’est pas la suite de La Piovra, c’est un livre ;-))

Bisous a tutti

H

PS : desolee pr la circulaire, je reponds individuellement, et pr le manque d’accents, qui apparemment fait vraiment la difference pr Mik.

A prestissimo

H
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